Je préfère ne pas avoir à tester ce type de Zen attitude.
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Quand vous vivez ce qui suit, la notion ZEN est une notion bien étrange.
- C'est la pire nuit que j'ai passé, et madame au téléphone aussi.
- Ne vous moquez pas de moi, car cette nuit là, la coupe était vraiment pleine.
J'ai eu testé un hôtel Zenitude (en fait deux de suite) :
- C'était une avalanche de problèmes à l'insu de mon plein gré.
- Il y a des moments comme celui-là, où on ne maitrise rien, même si on fait le max du possible pour avancer.
- Déplacement en province de 2 jours (donc 2 nuits pour y être au matin) pour le travail.
Qui d'ailleurs c'était très bien déroulé au sens projet.
- J'avais fait les réservations le matin, du train et de l'hôtel, par moi-même comme prévu, et synchrones pour le train avec mes deux collègues du même site.
- Le chef de ma société (autre département de l'IDF) était parti manger au lieu de valider le déplacement.
Plus tard, il m'avait dit l'avoir fait sciemment, car il pensait avoir le temps.
Le départ étant dans l'après-midi, la notion d'urgence ne l'avait pas effleuré une seconde. - Du coup les deux collègues m'avaient attendu et finalement ils étaient partis en métro, alors que je faisais des relances multiples pour avoir l'accord de ma société.
- Finalement : c'était autorisé.
- Je partais donc seul et en retard, mais faisable en mode rapide (avec ma voiture pour limiter le retard).
- Au comptoir de la gare : refus du guichetier de me donner le ticket car il s'était auto annulé du fait que l'accord était arrivé trop tard.
Le train était encore dans la gare. - Relance de l'acceptation du billet : trop long + bug + ... pour avoir l'autorisation : finalement OK mais quand le train était parti : donc annulation du billet.
- Avec en plus l'effet grèves des comptoirs SNCF : dépassement de l'heure d'ouverture de celui-ci donc fermeture directe.
- Passage à un autre comptoir dit "permanent".
- Le train suivant était annulé.
- J’obtenais enfin le billet, je montais dans le bon train.
- Mon mobile était "tombé" à plat dans le train car trop longtemps hors tension et suite aux multiples appels.
Donc, je n'avais pu contacter l'hôtel.
J'avais juste confirmé à Madame mon départ.
- Un autre collègue d'un autre site (c'était un déplacement à 4 personnes, de 3 sociétés, dans 3 hôtels différents) arrivait par le même train.
Forcément sans avoir communiqué qu'il était dans ce train. - Il me propose de partager le taxi (il n'y en avait qu'un qu'il avait appelé spécialement, vu l'heure tardive).
- Le taxi m'avait répondu : "je connais cet hôtel" sans accepter que je lui donne l'adresse de l'hôtel, même quand j'avais lourdement insisté.
- Il me déposa en premier dans une zone pavillonnaire avec un hôtel de ce nom, mais j'étais étonné de l'endroit plus à l'écart que dans mon idée.
Le taxi : "si, si, c'est bien ici". - Le taxi était parti direct sans me laisser le temps de confirmer quoi que ce soit.
- L'hôtel était archi fermé, comme chaque jour, à 17h.
- Le numéro d'urgence inscrit à la porte de l'hôtel m'avait envoyé paître, car cette personne âgée n'était pas concernée par cet hôtel.
- Finalement deux clients étaient rentrés, j'étais rentré avec eux car ils avaient acceptés.
Il fait moins froid devant un accueil, même quand il est fermé. - Le gardien était passé avec son chien et j'avais discuté avec lui.
Il m'avait indiqué, qu'il y a un autre hôtel du même nom, avec la bonne adresse.
Il m'avait indiqué le tram vu l'éloignement. - Le tram (unique) alla à son terminus, fit une longue pose, et reparti enfin dans le bon sens.
- J'arrivais, en mode ras-le-bol à l'hôtel : ouf.
La porte était ouverte : heureusement que le verrouillage était HS. - L’accueil était fermé.
- Il y avait une chambre réservée au gardien : sauf qu'il n'y avait personne.
- Il y avait un numéro d'urgence : sauf qu'il n'y avait personne pour décrocher.
- J'ai eu droit à travailler, à somnoler par micro-sommeil, à téléphoner à Madame, à travailler, ..., c'est long une nuit en mode réveillé.
Il y avait une prise à coté du canapé une place, avec une mini table.
Pas de distributeur, ni autres facilités. - J'avais vu et discuté avec un groupe de pompiers venus pour un jeune qui avait fait un malaise dans sa chambre.
Idem avec un groupe de policiers. - Enfin arriva le matin et la propriétaire.
- Enfin j'avais la clé pour me rafraîchir, puis accéder au petit déjeuner.
Puis être prêt pour le passage du taxi des collègues en mode groupés.
En fait dans l'hôtel ils avaient un mini coffre à coté de l'accueil.
La propriétaire avait essayé de me joindre pour me donner le code d'accès au coffre.
- Mais la Centrale de Réservation avait comme consigne à la C.. de ne jamais communiquer le numéro de téléphone du client.
- Le numéro de CB était communiqué, mais pas le numéro de mobile !!!
- Pour info, après coup, j'avais fait une réclamation à ma Centrale de Réservation pour leur donner mon avis sur cette absurdité et leur demander de revoir cette consigne.
- La dame avait attendu une heure de plus que l'horaire théorique de son établissement.
Du coup au sens horaires, c'était après mon arrivé au premier hôtel.
- Donc la clé était bien dans le coffre que j'avais vu devant moi toute la nuit.
Vous allez demander, mais pourquoi je n'ai pas été dans un autre hôtel :
- C'est très simple, ma boîte ne m'aurait jamais remboursé la nuit d'hôtel dans un second établissement.
- En fait, je faisais après le déplacement, une note de frais, pour me faire rembourser : l'hôtel, les repas et le parking (s'il y avait lieu).
- Puis ma société se faisait rembourser auprès du client (une des deux autres sociétés intervenantes).
- Le train était payé directement, sans que j'avance le paiement, à travers la Centrale de Réservation.